leafy-witch

OoOo Un regard sur le monde oOoO

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Mercredi 11 février 2009 à 19:05

Je l'ai eu mon déclic...
J'ai commencé par le quitter.
Puis, j'ai changé ma chambre. J'ai fais beaucoup de ménage, et les meubles ont pris de nouvelles places. Je descends mes verres de sky et les autres le lendemain, sans chercher à les finir ou à les laisser pourrir dans leur coin. Ils finissent dans l'évier ou le lave vaisselle et ils brillent, tous propres, dans la vitrine de la cuisine.
J'ai décidé de faire ce que je n'ai jamais osé réaliser. Dans 1 an et demie je pars faire des études d'Art.
J'apprécie de nouvelles compagnies et de nouvelles rencontres.
J'essaye le plus possible de voir les choses d'un point de vue positif. Je dois définitivement arrêter de me prendre la tête. Je me couche quand je sens le sommeil venir, je ne règle plus d'heures. Je n'ai jamais aimé ça, pourtant jusqu'à présent j'en étais esclave.
J'écoute plus de musique gaie ou relaxante, parce que c'est vrai que mon état dépend beaucoup des sons.
Tout à l'heure, j'ai chanté sous ma douche. Je dois dire que ça faisait longtemps que ça ne m'étais pas arrivé.
J'ai fais du vide dans mon portable. Les photos, les messages... ça fait du bien. J'en ai de nouveaux maintenant.
Je ressors. Les boîtes, les soirées, les potes. Comme je l'ai dis précédemment, je n'ai plus d'heure et plus de limites. Je m'éclate du mieux que je peux.
Je donne des conseils aux personnes qui m'entourent. J'essaye de contribuer à leur bonheur, je les aide. Je reprends contact avec des personnes qui me manquaient, et à qui je pense avoir manqué.
Je souris en sortant dans le jour, j'écoute les oiseaux et je les entends mieux. J'ai l'impression qu'ils chantent pour moi.
Puis, le temps change avec moi. Le jour s'installe de plus en plus, la chaleur revient. C'est comme si le ciel me poussait dans mon élan. Je renaît.

Pour le moment, je ne pense pas m'être trompé. J'avance et c'est mieux comme ça.


Mercredi 28 janvier 2009 à 10:51

[ J'ai toujours porté beaucoup d'attention à mes rêves. Je pense qu'ils peuvent nous révéler des choses importantes. Ce matin je me suis réveillé avec ces images en tête... ]

J'étais dans ce jardin délabré, mes ongles se plantaient dans la terre. J'essayais d'avancer avec beaucoup de mal entres les arbres et les collines. J'arrivais au bout, j'avais réussi. Des murs en briques rouges m'entouraient. Il n'y en avait qu'un en acier vert rouillé. On m'avait donné l'ordre de ne pas rentrer. Mais la porte s'est ouverte. J'entrais, il faisait plutôt sombre à l'intérieur. Un jeune homme m'attendait, il semblait parfait. Il était blond, et avait des yeux d'un bleu qui aurait pu neutraliser n'importe qu'elle personne. Je m'avançais vers lui et il m'ouvrit ses bras. Nous commençions à danser dans l'obscurité. Des vagues de questions m'envahissaient mais je continuais. Au bout d'un moment nos lèvres se rencontrèrent et de vieilles lumières s'allumèrent dans cette pièce qui était en fait une ancienne chambre composée de deux petits lits. Nous nous couchions bras dans les bras sur le premier, celui de droite. Puis, ne sachant pas pourquoi je l'entrainais vers l'autre, celui de gauche. Là, il m'annonça, que son squelette reposait sur le lit de droite, sous la grosse couverture rose-pourriture. Je ne l'avais même pas sentit. Puis cet homme devint François. Il allait m'emprisonner avec lui pour l'éternité. J'avais juste le droit d'aller prévenir mes amis qui voguaient déjà vers de nouvelles aventures. J'arrivais à eux sur un bateau fantôme, enveloppé par la brume. Dans une mer noire où il n'y avait que la fureur des vagues et du vent qui avait le droit de faire du bruit.
Ensuite je me devais de repartir dans ce lieu qui allait devenir mon enfer. Il n'y avait plus ce jardin, juste cette pièce, où il m'attendait pour me faire souffrir, lui, le monstre, qui avait prit la place de mon prince charmant.


( Pourtant, il s'est coupé les cheveux... )

Jeudi 22 janvier 2009 à 16:32

Tout ne tourne plus très rond autour de mon être. Je suis face à un choix plutôt difficile : avancer dans le futur avec de nouvelles cartes en main ou vivre dans le présent, tout en sachant que pour le moment, il ne me convient plus. Mais, je n'arrive plus à voir clair. Tout s'embrouille dans ma tête, je ne suis plus sure de rien. Alors voilà que j'attends, je n'ose rien faire. J'ai peur de regretter, et j'angoisse pour ce qui va suivre. Peur de perdre des choses essentielles ou angoisser pour un avenir qui serait terrible si j'ai fais les mauvais choix.
Me voilà transformer en arbre. J'attends, dans l'impossiblité d'agir, le temps fera sans doute le travail à ma place, transformant ma vie en positif ou l'entrainant encore plus dans le negatif. Et je pense, qu'il y a un moment ou tout sera plus évident, ou je parviendrai à voir dans le noir. Ce jour ou je me dirai que j'ai bien fais de garder certaines choses ainsi ou qu'il est vraiment temps de tout changer. Je ne vais pas me décider à la légère, mais ma patiente à des limites. Je ne vais pas non plus encadrer de date sur le calendrier, car ce jour viendra. Il y aura un déclic, celui qui me sauvera.
C'est drôle, j'ai toujours été effrayé par le changement mais il fait maintenant partit d'un de mes deux choix. Le pire, est qu'il pourrait être le plus positif des deux mais que pour le moment je n'en sais rien... J'ai la trouille.

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Mardi 13 janvier 2009 à 18:45

J'étais dans mon lit. Impossible de m'endormir en cette période de pleine lune. Et j'ai penser à mon rat, j'ai songé que j' avais oublié de lui donner à manger, lorsque je me suis rappellé de la scène de la semaine dernière. Ma mère était descendu au rez de chaussée :
"- Je n'ai pas vu ton rat dans sa cage !"
Je me dépêchais de monter à l'étage et découvrait une cage qui semblait vide. Une insulte s'est échappée de ma bouche, il devait s'être encore échappé. Je fouillais tout de même son habitat des yeux. Sa gamelle, ses crottes, son torchon, sa boîte en bois... Son torchon... Je fermais les yeux tandis que ma main se posait sur ce bout de tissus. Une bosse, froide, inerte. J'avalais douloureusement ma salive tandis que je faisais doucement glisser le chiffon. Une touffe de poils, je n'osais aller plus loin. Je ne pouvais pas regarder cette petite bête que j'avais tué. Parce que oui, c'était de ma faute. Je ne m'en occuppais pas assez. Il était peut être mort de froid, dans ce grenier glacé, ou même peut être de faim ou de soif. A ce moment, j'ai réalisé que j'étais un monstre. Comment avais je pu être aussi cruelle ? Même si je ne l'aimais pas, ce n'était pas une raison pour le torturer.
Finallement, ce n'est pas moi qui ai gagné, c'est lui. Parce que je n'oublierai jamais, je crois que je m'en voudrai toujours.
Ainsi, je l'ai envelloppé dans une serviette que je trouvais plutôt jolie, elle avait été découpé dans un ancien drap qui me rappellait mon enfance. Des feuilles vertes et des fleurs bleues, ce que je lui avait sans doute enlevé en acceptant de le garder sous mon toit. Et j'ai été le porter le long du chemin que j'aime tant, celui des ballots de paille. Je l'ai déposé dans la neige, au dessus de l'autre, Mysterius, celui que je chérissais vraiment. Je l'ai laissé là comme ça, en espèrant que son âme, elle, pourrait jouir de cette nature que je ne lui ai pas accordé. J'ai tué une vie... Pourtant, je ne veux pas leur ressembler à eux, les Hommes.
Comment me racheter ?

Mercredi 24 décembre 2008 à 14:37

Voilà on y est.
J'imagine ma grand mère en train de paniquer dans sa grande maison, elle finit toutes les dernieres préparation. Elle a un gros noeud au ventre. Comme toutes les années, elle est morte de trouille à l'idée qu'il n'y ai pas assez de crevettes ou d'huitres.
Les autres personnes qui composent ma famille sont en train de faire la sieste pour être en forme ce soir, ou bien, ils commencent à se préparer, ayant déjà prévu depuis pas mal de temps ce qu'ils allaient porter pour ce soir exceptionel.
Moi, bah je suis encore en pyjama, je prends tout mon temps en savourant l'idée de cette soirée. Nous serons encore une trentaine, il y a certains membres de la famille qui ne se sont pas vu depuis longtemps. Alors ils essayent tous de se faire beaux, et ils savourent les compliments habituels.
Nous jouons tous le jeu. Ce moment est spécial. Certains préparent des spectacle, que ce soit de la danse, du chant, une pièce... Les autres profitent de ces instants, du mal que se sont donnés les autres pour les éblouir. Nous allons rire, danser et déguster le repas.
Puis, un à un nous irons nous coucher. On se dépêche presque d'y aller parce qu'on se dit que plus vite endormis, plus vite passera le temps qui nous sépare de nos merveilleux cadeaux.
On se réveillera, on ira prendre le petit déjeuner dans la cuisine et on patientera que ceux qui n'ont pas dormis ici arrivent.
Enfin, une file indienne se dressera devant la porte de la salle. Mon grand père aura couvert les portes vitrées d'une grande tenture, pour que l'on ne voit pas les montagnes de présents que le sapin n'a jamais pu abriter malgré sa grandeur. Puis, des chants de noël résonneront dans la salle tandis que les portes s'ouvriront. Certains vont se mettre à courrir, fou de joie, d'autres prendront leur temps malgré la hate qui les submerge.
Des papiers de milliers de couleurs commenceront à envahir les airs, tous ces êtres déchirant les paquets avec un grand sourire.
A ce moment, tout le monde est heureux et personne laissé pour compte dans cette maison. C'est tellement rare que ça fait vraiment du bien.
Pour beaucoup de monde, ce sont les deux jours les plus réussis de l'année. N'allez pas croire que c'est une routine. Les spectacles changent, le dîner change, les visages changent, les tenues changent, les cadeaux changent... Tout est différent ormis le fait qu'il y a un déroulement prévus mais qui n'a jamais dérangé, bien au contraire.
Dans 2h30 je devrais être prête. J'aurais vêtu mon tutu vert fluo et blanc que je me suis confectionné hier soir, je porterai mes botinnes à haut tallons et je me serai faite une coiffure qui aura pris 1 heure de préparation.
Mes parents, ma soeur et moi, monterons dans la voiture. Sur toute la route, nous baignerons dans la joie, réalisant que c'est enfin arrivé.
 

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