leafy-witch

OoOo Un regard sur le monde oOoO

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Vendredi 22 mai 2009 à 17:52

Je suis heureuse !

Oui, c'est incroyable, et pourtant, c'est possible. Je ne sais pas si j'avais déjà ressentis un tel bonheur avant... Ah si, peut être quand j'étais toute petite. Ces moments où on ne se soucis de rien parce qu'on a pas encore conscience de la réalité. Aujourd'hui, j'en ai conscience, mais j'ai simplement trouver ce qu'il me fallait. Et apparemment, ça me réussi. Maintenant, plus rien à faire des autres choses, je vis ma vie, avec lui. J'ai l'impression que plus rien d'autre n'est important, il arrive à tout me faire oublier. Je respire à plein poumon et j'ai tout le temps un sourire scotché sur la tronche, même là en y pensant...
Je vois la vie plus justement, avec toutes les couleurs qui la remplissent. Ce que j'aime les couleurs maintenant...
J'observe toujours les arbres, les fleurs, la nature. Seulement, je ne me dis plus que ce sont les seuls choses de belles sur cette Terre, parce que j'ai trouver l'Amour.
Deux gosses en train de rouler sous un cerisier ensoleillé.

" ...You're my butterfly sugar baby...
...You make me go crazy... "

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{ Mon plus ancien souvenir est un papillon, je courrais après lui en rigolant dans le jardin de mes grands parents. Il volait assez bas, on aurait dit qu'il le faisait exprès. C'était un peu comme s' il voulait que je le suive.
Je les appelais les "papillaillons", c'est ce mot qui faisait rire les gens quand j'étais petite.
" Butterfly " de Crazytown.
Papillon est composé de 8 lettres. 08/04 et 02/08. 2x4=8. 8/4=2.
Le papillon est connu pour sa grande diversité au niveau des couleurs... }
 

Dimanche 5 avril 2009 à 19:29

Etrange sentiment qu'on essaye de m'arracher quand il arrive enfin à m'envahir de nouveau. Avoir l'impression qu'on a oublié de remonter une pendule. Que plus rien n'a d'importance que le moment que l'on vit. Se sentir bien, se dire qu'on peut être heureux finalement.

Le temps qui reprend du service et qui passe en me laissant derrière lui... Je le déteste, de plus en plus.

Ce week end qui fut plus court que d'habitude. Pour moi, il s'est achevé samedi après midi. Quand j'ai compris que j'allais surement me sentir vide les jours suivants. Aujourd'hui, ce fut une confirmation.
J'ai même trouvé dépourvu de sens le fait de fumer ou de boire samedi soir. Je n'en avais même pas envie...

Mais, cette pause est et restera longue, car je m'en souviendrai toujours.

Merveilleux et foutu week end qui s'achève en me laissant planter là avec des tonnes de questions. Celles qui m'écrasent, qui me broyent, qui me tuent. Personne, plus personne. Me voici face à moi même pour une "nouvelle" semaine.

Je voudrais juste que ça marche.

Vendredi 13 mars 2009 à 18:06

L'Homme est un Homme. Parce que dire qu'il est un monstre serait trop gentil.
Que ce soit envers ses semblables ou ceux qu'il considère comme inférieurs ou supérieurs, il est mauvais.
Ainsi, il s'en prendra déjà à lui même, pour des raisons stupides, parce que les Hommes n'ont toujours pas compris ce qu'étaient les choses essentielles. Ils prennent leur temps à se faire la guerre. Leur temps à se mettre d'accord sur des règles, à se retourner le cerveau dans tous les sens pour des broutilles...
Puis, il s'en prendra à la faune et à la flore. L'humain est un être qui ne profite pas assez de la nature encore survivante à ses côtés. Il tue, il abbat, souvent sans profondes raisons. Ah si pardon... Pour l'argent...
Cependant, certains ne sont pas aussi cons, puisqu'ils s'en rendent compte. Puis, certains de cette catégorie ( trop peu ), essayent aussi de faire changer les choses. Mais où est le réel progrès ? Il n'y en a pas. Ils se font étouffer, ou ils ne vont pas plus loin, par peur, par obligation... Je ne sais pas. Et il ne doivent pas savoir non plus comment s'y prendre. Alors ils laissent des traces, que ce soit des peintures, des écrits, des associations... Ce n'est pas nouveau ça. Mes idées ne sont pas nouvelles non plus. Mais alors qui est ce qui fera tout changer ? Comment leur faire comprendre à tous ? Et surtout, est ce qu'on le peut encore ? Nous sommes nous même prisonnier de ce mode de vie commun. Et je ne sais si je pourrais m'en sortir, alors que je le veux plus que tout.

Un court exemple pour illustrer ce bref article : La voiture.
La voiture, c'est super, c'est pratique, c'est rapide.
Mais la voiture ça tue des millions d'animaux, ça pollue... Et je suis inscrite au code...

A votre avis à quoi pense un conducteur en voyant ce panneau ?

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Surement à faire attention... Mais pour sa propre protection. Pas pour l'être vivant qu'il y aura en face, l'animal qui ne lui a rien fait, qui ne sait pas ce qui l'attend. L'animal qui est aussi important que toi sur cette Terre...

Mercredi 4 mars 2009 à 16:59

Je me suis réveillé en entendant le téléphone portable de ma soeur. Je n'ai pas ouvert les yeux, elle est juste sortit en hâte du lit pensant que je dormais toujours. Je suis resté là, comme d'habitude, en essayant de me rendormir. Mais, chaque fois, j'en suis incapable. J'ai cherché du bout des doigts mon paquet de tabac presque vide, c'est ma nouvelle habitude. Avant, je serais descendu dans la cuisine et je me serais préparé un gros petit déjeuner bien nourrissant. Maintenant, je n'en ai même plus envie, j'ai l'impression que ma cloppe me soulage plus.
J'allume la télé en quête de dessins animés.( En passant, c'est fou comme ceux de notre enfance semblent meilleurs. )
Me voici donc recroquevillée, dissimulée sous une imposante montagne de couettes, il n'y a plus que mes yeux qui creusent cette colline pour pouvoir gober ces débilités. Rester collé sur la télé, c'est l'objectif premier, le seul moment de la journée où ça va à peu près. Parce que ce sont les seules minutes où je ne pense pas, où je ne m'inquiète pas, où je me sens hors d'atteinte.
Puis, vient le temps de se lever. Je me dis qu'aujourd'hui sera peut être une journée différente, j'essaye d'y croire. Mais là, ça se complique. La douche, mes questions habituelles, l'assiette de pâtes de tous les midis, mes questions habituelles, le code ou le pc et mes questions habituelles... Voici à quoi se résume mes journées. Parfois, le soir change un peu, grâce à mes deux meilleurs amis : Monsieur Sky et/ou Monsieur Joint. Le lendemain ? Bah ça recommence.

Comment faire pour se sentir mieux ? Comment faire pour passer l'éponge ? Et, est ce que je le veux vraiment ? Comment avancer vers le droit chemin et pourquoi d'ailleurs ? Qu'est ce que je dois suivre ? Ou qui ? Qu'est ce que je dois encore changer ? Est ce que je dois me retransformer en arbre ? Comment agir et dans quel but ?

C'est comme ci que je ressombrais dans la période sombre de ma vie... Je n'ai plus envie des choses communes. Je recommence à vous voir trop nettement. A rester de longues minutes devant les grands arbres qui tanguent. A observer les tous petits bourgeons et les toutes petites fleurs qui commencent à apparaitre. A rester sous la pluie, les paupières closes, ressentant chaque goutte qui roule sur ma peau...
C'est drôle, quand j'ai tappé cette phrase, elles ont commencé à tomber... Comme ci elles m'appellaient... Et elles sont plus importantes que ce foutu PC. Alors désolé, mais j'y vais...

Mercredi 25 février 2009 à 12:43

Des larmes qui ne viennent pas tellement le choc est lourd. Des rires de détresse et ma bouche qui reste bloquée dans d'horribles grimaces de douleurs. Des coups de poing. Des épingles à nourrice introuvables, un drap dans la bouche pour m'empêcher de hurler, je me tord dans tous les sens. Les épingles retrouvées, l'acharnement prévu... Mes dents qui vont bientot réussir à percer ma chair. De l'alcool. Vite... Un verre. Puis en fait non, j'attrappe la bouteille. Un joint. Le temps passe, pas assez vite. Je redescend. La bouteille de Malibu...

Dans tout ça, j'ai quand même réussi à envoyer un sms. Je l'ai vu rentrer dans ma chambre. Mais, je n'ai pas ressentis le soulagement que je pensais pouvoir avoir. En fait, je n'aurais pas dû. Je lui ai surement fait mal, mais lui ça a été pire, il m'a empêché, en quelques sortes, de faire ce que je devais faire. Mais pourquoi est ce que je l'ai appelé au secours ?
Maintenant, je me rends vraiment compte que personne ne peut m'aider. Cela fait longtemps que je le sais en réalité, mais j'avais eu l'espoir que ça puisse changer. C'est fini, je dois arrêter de me faire des illusions et de me voiler la face.

Il faut que je n'ai plus besoin que de la présence d'une personne. Et à partir de maintenant, elle restera la seule et l'unique pour moi. Maman. C'est avec elle uniquement que je peux redevenir une enfant et m'éloigner de tout ça.

Enferme moi dans une bulle, avec toi... Tout est déformé ici.

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